Une artiste peintre, depuis toujours, et céramiste depuis 20 ans, valentinoise depuis 1970, elle vit maintenant en Drôme des collines. Son atelier de Claveyson vous ouvre ses portes sur simple coup de fil où elle vous fera partager sa passion pour le Raku, cuisson bien particulière de la terre où le feu, l’air et l’eau s’allient pour nous enchanter. Ses peintures vous garderont dans son univers terre et le tout vous fera cheminer dans une atmosphère empreinte de sérénité et de gaité.
Elle a suivi une formation aux beaux arts de Valence pour la peinture et chez un maitre statuaire Daniel Georges à Valence. Grâce à de nombreux stages elle a approfondi ses connaissances, à Sèvres pour la porcelaine, à Vallauris pour la matière, et à Mercurol chez Christine Cosmano pour la technique du Raku.
C'est dans le Japon du XVIe siècle que naît la technique du raku, fruit de la collaboration entre un maître du thé et un potier qui fondera sa dynastie. À cette époque, le raku est intimement lié à la philosophie zen. Cet échange produit une céramique simple et naturelle, dénuée de toute sophistication superflue et en harmonie avec l'esprit du thé.
Cinq cents ans plus tard, les artisans céramistes perpétuent la technique traditionnelle. Spontanée par essence et simple dans sa mise en oeuvre, la réalisation d’un raku n’en requiert pas moins une rigoureuse technicité.
Le raku est une succession de stress appliqués à une pièce unique, dégourdie à 980 °C : un émaillage, une rapide montée en température dans un four rudimentaire, un choc thermique qui provoque le tressaillage de l'émail, un enfumage, la rencontre avec l'eau. Autant d'événements impossibles à reproduire à l'identique pour deux poteries, tant les paramètres d'une même action sont variables.
Cependant, le respect de procédés avérés, l'observation attentive des phénomènes successifs et une certaine concentration dans l'action aident à pondérer les hasards, en vue d'aboutir à un travail déterminé.